Comment s’assurer quand on est auto entrepreneur ?  

Lorsque l’on est auto entrepreneur, il convient de s’assurer contre certains risques bien spécifiques liés à son activité professionnelle. Quelles sont les particularités de l’assurance auto entrepreneur et que faut-il savoir pour s’assurer dans de bonnes conditions ? On vous dit tout dans cet article.

Par la rédaction

Lorsque l’on est auto entrepreneur, il convient de s’assurer contre certains risques bien spécifiques liés à son activité professionnelle. Quelles sont les particularités de l’assurance auto entrepreneur et que faut-il savoir pour s’assurer dans de bonnes conditions ?

On vous dit tout dans cet article.

L’assurance responsabilité civile professionnelle

Certains professionnels doivent souscrire à une assurance professionnelle spécifique : l’assurance responsabilité professionnelle ; cette couverture couvre les dégâts générés à des tiers. Elle est obligatoire notamment pour les professions dites « à risque ».

Ainsi les professions médicales ont l’obligation de souscrire à une assurance pour protéger leurs patients. Tous les grands groupes comme la Maaf proposent aux professionnels des assurances dédiées.

C’est également le cas des professions où les enjeux financiers peuvent être très lourds : notaires, avocats, etc. Cette assurance permet de couvrir les professionnels si leurs clients subissent des pertes financières suite à une erreur de leur part.

Les professionnels du bâtiment, pour leur part, ont l’obligation de souscrire à l’assurance responsabilité civile décennale. Pour savoir si votre profession est concernée par la responsabilité civile professionnelle, rapprochez-vous de votre CCI ou de la chambre des métiers et de l’artisanat.

Couvrir ses locaux avec une assurance spécifique

L’assurance habitation professionnelle a pour spécificité de couvrir vos murs et vos biens personnels entreposés dans vos locaux ou dans vos bureaux, mais aussi votre matériel professionnel et vos stocks de marchandises.

Dans ce cadre, vous serez couvert contre tous les risques classiques : incendie, bris de glace, dégradation des locaux ou des biens, catastrophe naturelle ou vol. Vos biens seront couverts dans de bonnes conditions, c’est pourquoi il est fondamental de conserver précieusement tous vos justificatifs d’achats, c’est-à-dire les factures.

Nous vous invitons à étudier la garantie perte d’exploitation : cette garantie vous protège contre une forte baisse de votre chiffre d’affaires liée à un sinistre. Par exemple, si un incendie a fortement endommagé vos locaux, vous ne pourrez plus accueillir vos clients dans vos locaux et votre chiffre d’affaires sera bien évidemment impacté.

L’assurance perte d’exploitation vous permet de louer provisoirement de nouveaux locaux et de maintenir votre activité.

Votre véhicule doit avoir une assurance spécifique

Comme vous le savez, il est obligatoire d’assurer son véhicule, au moins avec une assurance responsabilité civile. Mais les professionnels ont tout à gagner à assurer leur voiture avec des assurances spécifiques.

Si vous utilisez votre véhicule personnel à des fins professionnelles (transport de biens ou de personnes, déplacements pour vous rendre à des rendez-vous chez vos clients, etc.), il est nécessaire de vous couvrir avec une assurance spécifique.

Renseignez-vous auprès de votre conseiller pour connaître la formule la plus adaptée à votre situation.

Un conseil, vérifiez scrupuleusement que votre assurance contient les garanties suivantes :

  • Garantie du conducteur (vous serez ainsi indemnisé en cas de blessure) ;

  • Garantie des objets transportés : indispensable en cas de transport de marchandises vos stocks seront ainsi couverts en cas de pépin ;

  • Garantie du dernier kilomètre : vous serez remboursé, quelle que soit la distance qui vous sépare de votre domicile à l’instant de la panne ou de l’accident ?

Attention : ce contrat d’assurance professionnel ne couvre pas les salariés que vous véhiculez à titre privé. Si vous utilisez aussi votre véhicule à des fins personnelles, il vous faudra souscrire à une garantie complémentaire.